Comment annoncer son remariage à ses enfants ?

La séparation qui a précédé ce remariage a été une épreuve difficile pour les enfants. Avec le temps, ils ont appris à se faire à l’idée. Contrairement à ce qui semblait au début, ils semblent même aimer la situation. Leur père ou leur mère est plus disponible pour passer du temps avec eux. Ils deviennent la priorité des priorités. Le hic c’est que le parent n’a pas désespéré de trouver quelqu’un d’autre. Leur vie amoureuse ne s’est pas arrêtée avec la séparation ou la mort du conjoint précédent. Puis le miracle s’est produit, il ou elle a rencontré quelqu’un. L’épreuve la plus difficile reste à venir, annoncer aux enfants que quelqu’un va investir leur vie.

Quelle est la meilleure manière de l’annoncer ?

La situation d’un remariage est complexe pour les enfants. D’un côté, ils apprennent qu’un étranger va occuper, de façon permanente, une place importante dans leur vie. Leurs habitudes vont s’en trouver bouleversées. D’un autre côté, le fait que leur père ou leur mère se soit trouvé quelqu’un d’autre signifie que la relation avec le parent biologique, avec l’ancien conjoint donc, est définitivement terminée. L’essentiel est donc de les rassurer. Les choses vont, certes, changer, mais pas nécessairement en mal. Et surtout, pour les plus petits comme pour les plus grands, que le ou la nouvelle venue n’a pas pour objectif de remplacer l’autre. En fait il est mieux que cette discussion ait été précédée d’une certaine préparation. Par exemple, la personne a déjà passé quelque temps avec les enfants. Ou bien faire exprès de faire revenir son nom dans la conversation. Tout ceci dans le seul dessein de ne pas trop choquer les enfants. Et surtout les impliquer dans la préparation du mariage. Le but est qu’ils sentent que c’est toujours leur vie, et qu’ils sont écoutés et aimés de la même manière qu’auparavant.

A quel moment leur annoncer la nouvelle ?

Il est évident que le moment idéal est celui où personne ne vient déranger et où tout le monde est bien concentré. Mais surtout, le moment propice n’est pas le jour qui précède les préparations. Il faut leur parler dès que le sujet est envisagé. Ce temps d’adaptation leur est plus précieux qu’on ne le croit.

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