Est-il mon père ?

Ceux qui naissent et grandissent sans la présence d’un papa et les enfants adoptés se posent souvent la question : qui est mon père ? Arrivés à un certain âge, nombre d’entre eux vont partir à la recherche de réponses.

Connaître l’identité de ses parents biologiques

En France, les couples en quête d’un enfant partent souvent en Asie ou en Afrique pour trouver ce qui leur manque. Lorsque le petit prend conscience de l’adoption, il peut poser des questions. Les parents ont l’obligation de lui dire la vérité. C’est un droit fondamental. Si certains parents décident d’aider leur enfant à trouver ses parents biologiques, d’autres peuvent ne pas être d’accord. Dans ce cas, l’enfant doit attendre ses 18 ans avant de mener son enquête.

Le cas des enfants de mères et de pères inconnus

L’Hexagone est l’un des rares pays au monde à autoriser l’accouchement sous X. Ainsi, le secret sur l’identité de la mère qui accepte de donner son enfant dès sa naissance est maintenu. L’acte de naissance ne porte pas alors de traces des deux parents biologiques. Dans ce cas, seule une enquête approfondie par un détective peut résoudre l’énigme. Le test ADN confirme ensuite si les personnes que le détective a trouvés sont bien les parents de l’enfant. Les laboratoires qui effectuent ce type de test sont nombreux. Sur leur site, vous verrez que les tests sont fiables à 99,99%.

Avant d’arriver au test ADN

En dépit des droits des parents de garder le silence, une convention internationale les oblige à répondre aux questions de leurs enfants. La France est signataire de cet accord multilatéral qui la lie aux pays d’origine des enfants adoptés. Les personnes adoptées peuvent demander des renseignements sur leurs parents biologiques. Leur demande est à adresser au Centre National d’Accès aux Origines Personnelles. Le CNAOP peut orienter vers une piste. Seul un test ADN peut confirmer ensuite si les supposés parents sont vraiment les parents de l’enfant.